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Y'en a pas deux comme Anglique - (1931)

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Y'en a pas deux comme Anglique - (1931)
  • Год: 1931
  • Создатель кинофильма: Роджер Лион
  • Перевод : Дублирование
  • Длительность: 71 мин. / 01:11
  • Рейтинг: 80
  • Актёры: Колетт Дарфейль, Мадлен Гитти, Генри Лаверн, Пьер Жювене, Жиль Клари, Марта енье, Marthe Sarbel, Сюзанн Дориан, Robert Ancelin, Колетт Саломон
  • Страна: Франция
  • Имя фильма: Y'en a pas deux comme Anglique
  • Описание фильма: « De toi à moi » est votre vingtième album studio en français. On a pu lire que vous n'étiez pas à l'aise avec ce passage obligé à la réalisation. Pour quelle raison ?
    Salvatore Adamo : C'est vrai que la plus belle émotion est quand l'idée de la chanson me vient. Je la développe et vient alors le moment de la présenter en public. Après, le studio vient fixer l'interprétation et l'arrangement, c'est ce qui est le plus crispant pour moi. C'est souvent irréversible. Néanmoins, parfois j'ai à faire à des arrangeurs magiciens qui me confortent et m'émeuvent. Je suis toujours à guetter ce frisson qui vient au moment de la découverte de l'arrangement. Sur mon dernier album, j'ai eu quelques belles surprises.
    Votre précédent album « Le bal des gens bien » était entièrement composé de duos. « De toi à moi » leur fait encore la part belle.
    Après mon album de duos, je ne voulais plus qu'il y en ait. Je ne voulais pas qu'on commence à dire que c'était devenu mon fonds de commerce. Ce sont des partages que j'avais apprécié. Pour mon nouvel album, ils se sont imposés d'eux-mêmes, par leur pertinence, et j'ose le dire, par leur qualité.
    Comment s'est passée votre collaboration avec Christophe sur la très belle chanson « Jour de lumière » ?
    Christophe s'est manifesté parce qu'il était arrivé trop tard pour le précédent album. Je lui avais écrit une lettre à laquelle il avait répondu un mois après. L'album était déjà terminé et prêt à sortir. Pendant l'enregistrement de celui-ci, il m'a écrit un sms en me disant combien il regrettait notre duo manqué. C'était aussi le cas pour moi et je lui ai donc dit de venir. J'ai trouvé la chanson qui nous convenait à tous les deux, une chanson d'amitié. J'espère que ce n'est pas une chanson d'anciens On ne revendique rien, ce sont juste des émotions.
    Vous invitez aussi le rappeur Oxmo Puccino sur « Rendez-vous sur Gliese ». Vos deux univers étant évidemment très éloignés l'un de l'autre, ce choix pourrait
    C'est un rappeur, et comme MC Solaar, ils ont une élégance dans l'écriture. Ils n'ont pas peur de chanter les sentiments. Ils ne sont pas tout le temps dans la révolte et dans la revendication. La plume d' Oxmo Puccino m'a fait penser que, peut-être, nous étions sur la même longueur d'onde. En disant des choses sympathiques, il avait fait le premier pas en quelque sorte. Je trouve qu'à la fin de la chanson, il donne un nouvel élan, on repart avec lui. C'est ce que je souhaitais. Nous l'avons fait en live, et c'était une très belle expérience. J'espère que nous allons la renouveler.
    L'hommage que vous a rendu Oxmo Puccino témoigne de l'intérêt croissant que vous porte la jeune génération. C'est quelque chose que vous ressentez ?
    Oui, c'est tellement régénérant ! Je crois que c'est Arno qui a donné l'impulsion. Je crois que c'est à lui que je dois le plus qu'une partie de mon public se soit rajeuni. Quand je chante « Les filles du bord de mer », je sens qu' Arno est passé par là. J'ai eu l'occasion de chanter aux « Vieilles Charrues » et dans des festivals entre guillemets de « jeunes ». C'est toujours un pari. Quand je construis un tour de chant et que j'ose une chanson nouvelle, je l'entoure de deux succès au cas où elle ne plairait pas. Au moment où je suis entré sur scène aux « Vieilles Charrues », je me suis demandé si mes repères allaient fonctionner. La belle surprise que j'ai eue est qu'ils chantaient mes vieilles chansons avec moi. Avec Mauranne et Olivia Ruiz, il a osé afficher son goût et sa tendresse pour certaines de mes chansons, alors que jusque-là le côté un peu sectaire de ce métier ne favorisait pas les mélanges.
    Avez-vous l'impression d'appartenir à une famille dans le monde de la musique ?
    Sur mon album de duos, il n'y avait que des chanteurs que j'écoutais. Ce n'est pas un coup de marketing. Ce sont des chanteurs dont j'aime vraiment l'oeuvre. Que ce soit Cali, Raphaël, Calogero, ce sont des jeunes chanteurs dans lesquels je me retrouve. Cela fait des années que je cite Alain Souchon comme mon chanteur préféré avec Francis Cabrel. C'est un cadeau qu'ils m'ont fait. On m'a donné l'occasion de montrer à quelle famille je crois appartenir. Apparemment, ils m'ont bien accueilli ! (rires)
    Si le grand public connaît parfaitement vos chansons d'amour, vos chansons plus engagées restent, elles, relativement mé
    En fait, il y a une exception, « Inch'Allah », que j'ai écrite à vingt-trois ans. Très jeune, je m'intéressais aux choses du monde. Du point de vue du succès populaire, c'est bien l'exception qui a confirmé la règle. J'ai écrit d'autres chansons contre le franquisme, contre le soviétisme, mais les chansons sont restées au fond des albums si je puis dire. Elles ne sont jamais passées en radio.
    Cela vous chagrine-t-il ?
    Je le comprends. Les radios ont d'autres impératifs aujourd'hui. Ce qui me console, c'est que le public qui vient me voir connaît et me réclame ces chansons. J'étais à Barcelone il y a un mois et demi et les gens ont réclamé ma chanson contre le franquisme, « Manuel ». J'ai pris ma guitare, je l'ai chantée et le public s'est levé. C'est une forme de récompense.
    On peut voir dans la chanson sur la Callas, « Pourquoi tu chantes », une forme d'autoportrait. Est-ce une question que vous vous posez encore ?
    Absolument ! Toutes proportions gardées, je me suis associé à la Callas pour exprimer ce que tous mes collègues doivent ressentir en chantant, cette impression de léviter à dix centimètres du sol. On se sent sublimé ! Maintenant, cela fait plus des deux tiers de ma vie que je suis sur scène et j'ai l'impression, à la longue, que c'est ma vraie dimension. Au départ, je devais me faire violence pour aller sur scè Maintenant, c'est l'inverse, la scène est devenue mon vrai espace. C'est quand je reviens dans la vraie vie que je manque de repères. J'ai été protégé depuis plus de cinquante ans !
    Justement, pourquoi avoir choisi la chanson plutôt qu'un autre moyen d'expression ?
    Mon père doit y être pour beaucoup. Il allait en Italie et ramenait des disques. Le soir à partir de vingt heures, nous écoutions la Rai, l'oreille collée au poste. A un moment donné, la musique était comme l'air que je respirais. J'aimais la littérature et le français, et j'ai commencé comme tous les adolescents à l'époque à écrire des petits poèmes. Puis, j'ai reçu une guitare de mon grand-père. Je n'ai pris que trois ou quatre leçons parce que cela coûtait très cher ! (rires) Avec les quelques accords que j'avais appris, j'ai commencé à mettre mes poèmes en musique. C'est parti comme
    Votre père avait-il connaissance de votre passion pour la musique ?

    Mon père aimait les belles voix et moi, étant donné que je commençais à muer, tout ce que je faisais était à l'insu de mon père. Je participais aux concours de chants à son insu. Il a changé d'avis jusqu'à ce que j'en gagne un qui passe à la radio. Il aimait les ténors, les sopranos et les chanteurs populaires italiens qui avaient tous des belles voix. Moi, je m'étais fait mettre à la porte de la chorale parce que je n'avais pas la voix angélique ! (rires)
    Le thème du souvenir est très présent dans votre album. C'est important pour vous ?
    Je me sers du passé pour rebondir, pour me ressourcer et pour repartir de l'avant. Je ne pense pas que je sois vraiment nostalgique. Il y a des choses magnifiques que la vie m'a offertes, que j'ai vécues, et qui sont dans mon écrin à souvenirs. J'ai encore le privilège d'être sur scène devant un public qui m'applaudit et qui communie avec moi, alors qu'est-ce qu'il doit me manquer du passé ? C'est une continuité en fait. J'ai la chance immense que le rêve éveillé se poursuive !
    Vous dites que vous n'arrivez pas à dire non à des concerts, des tournées ?
    Encore aujourd'hui, le mot le plus difficile à prononcer est « non ». C'est très flatteur d'être demandé à douze mille kilomètres. Je ne regrette rien évidemment. D'ailleurs, j'ai craint à un moment que mes enfants m'en veuillent de mes absences, mais non, les choses sont claires, leur père est un saltimbanque, et ils l'ont compris. A tel point, qu'il y en a deux sur trois qui veulent prendre la même voie. Une sorte de passage de relais.
    Cela vous rend-il fier d'avoir transmis cet amour de la musique à vos enfants ?
    Fier oui ! Mais j'espère vraiment pour eux qu'ils se réaliseront dans cette voie. Je suis très heureux de chanter un duo avec ma fille dans cet album. Sa mère me parlait souvent de sa voix, que j'ai réellement découverte ici. Pour moi, cela a été un réconfort qu'il n'y ait pas de malentendu entre eux et moi, qu'ils comprennent que c'est un métier que l'on fait à fond ou qu'on ne fait pas. Que je chante dans un petit patelin ou que je chante à l' Olympia, je me donne à fond de la même façon. Je ne mesure, ni ne dose mon effort. Je ne vais pas m'économiser, car chaque public mérite que l'artiste se donne à fond !
    Après une carrière aussi pleine, n'avezvous pas quelques certitudes ? Vous gardez les mêmes appréhensions que celles de vos débuts ?
    Absolument, et c'est sans doute là ma motivation première, cette incertitude. J'ai toujours ce stress. Il faut qu'on me rassure. Quand on me dit qu'une salle est pleine, je dis ouf ! Rien n'est acquis d'avance. C'est ma façon de voir les choses. Il y en a d'autres qui jouent sur des certitudes. Moi, non.
    Après cinquante ans de carrière, y a-til encore des choses qui vous tiennent à coeur et que vous souhaitez accomplir?
    J'ai déjà écrit un roman, et cet été, j'ai failli terminer le second. C'est le projet qui me tient le plus à coeur. Ecrire m'oblige à revenir sur terre ! Mon premier roman m'a obligé à reprendre des contacts, à m'informer, à aller retrouver des sites sur lesquels j'ai vécu. Il faut qu'on me laisse le temps cet été de terminer ce livre ! (rires) Pour le moment, ce sont des nouvelles, avec plusieurs sujets. Je me suis aussi fait la promesse d'apprendre vraiment à jouer du piano. Je voudrais aussi faire un disque de chansons qui ne sont pas les miennes, de chansons qui m'ont guidé, de maîtres comme Jacques Brel, Georges Brassens ou encore Charles Aznavour.
    Comment naissent les chansons que vous composez ?
    Je capte beaucoup de choses de l'extérieur. J'observe. Des choses m'amusent, d'autres me choquent. Il faut que l'émotion vienne de moi. Parfois, il y a des lectures. Par exemple, j'ai une chanson qui s'appelle « Théorème », et que j'ai dédiée à Pablo Neruda, parce que c'est un de ses poèmes qui m'avait donné son point de départ. Je m'en suis imprégné. Je suis en attente de toutes les émotions possibles. Ce sont des atmosphères, des ambiances ou des réflexions qui me poussent à écrire.
    Avec vos tournées successives, le temps vous manque-t-il pour cela ?
    Parfois, je n'ai pas le temps d'intérioriser et d'aller vers de nouvelles choses. Ce qui me manque le plus est de pouvoir passer une journée tout seul à imaginer des choses. Mais attendez, cela m'est agréable, et je me plaindrais si l'on ne s'intéressait plus à moi ! J'en suis conscient. C'est comme quand on me demande ce que cela me fait d'être reconnu dans la rue, et si cela m'ennuie. Je dis que j'ai tout fait pour qu'on me reconnaisse, et le jour où l'on ne me reconnaîtra plus, je serai triste. Il y a deux ans, après mon dernier problème de santé, une dame me regarde et commence à rire. Elle me dit alors : « Mais, vous êtes Adamo ? ». Elle me dit qu'elle est contente de me voir et ajoute : « Creía que habías fallecido ». Sur le coup, je me demande ce que veut dire « fallecido » mais j'en avais une vague idée. Elle croyait que j'étais décédé ! C'est un compliment extraordinaire de me voir encore là ! (rires)
  • Качество: DVD
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